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Refonte complète du Service de l’agriculture du canton de Vaud
Le Service de l’agriculture du canton de Vaud (SAGR) devient le Service de l’agriculture et de la viticulture (SAVI). La réorganisation stratégique a pour objectif d’assurer une formation de haute qualité, d’améliorer la compétitivité de l’agriculture vaudoise et de promouvoir un système de production à la fois performant et écologique. Comme l’a rappelé ce matin Philippe Leuba, lors de la conférence la presse qui s’est tenue à Lausanne, le SAVI vise à concentrer les compétences, à simplifier la charge administrative des agriculteurs et à doter le canton de Vaud d’un outil performant qui prend en compte la réalité et les enjeux du secteur primaire. Son nom, effectif depuis le 1er janvier, englobe désormais la viticulture, secteur important de l’économie agricole puisque le canton de Vaud est le deuxième producteur suisse en termes de volumes, qu’il génère 3'000 emplois et qu’il totalise 3'778 hectares de surfaces cultivées. «Nous avons voulu que l’intitulé du Service corresponde à l’ensemble de ses missions et qu’il colle à la réalité des dossiers qu’il gère», a précisé le chef du département concerné.
Les quatre piliers du SAVI
Le chef du SAVI, Frédéric Brand, a présenté le nouvel organigramme qui repose sur quatre divisions. La première, dirigée par Christian Pidoux (Agrilogie), est dévolue à la formation et a notamment pour objectif de stimuler et transmettre les compétences, de lancer des projets pédagogiques, d’encourager la mobilité des apprentis et d’améliorer les synergies entre la formation, la recherche, la vulgarisation et la politique agricole et viticole. La deuxième, chapeautée par Jacques Henchoz, a pour mission de maintenir et développer la valeur ajoutée de la production agricole. Elle regroupe tout ce qui concerne les marchés, les secteurs et filières agricoles, maraîchères, fruitières et viti-vinicoles, la promotion, et les améliorations foncières qui, comme l’a souligné Philippe Leuba, sont un outil important en faveur de la promotion agricole. Placée sous la responsabilité de Dominique Barjolle, la troisième division concerne les paiements directs et l’agroécologie. Elle vise, notamment, à faciliter l’accès des agriculteurs aux programmes fédéraux, à en favoriser la mise en œuvre afin de développer des systèmes de production performants aussi bien sur le plan économique qu’écologique. Enfin, la quatrième, dirigée par Frédéric Brand, regroupe les différentes unités administratives, financières et juridiques du SAVI.
A l’issue de la présentation, le président de Prométerre Claude Baehler a salué le remaniement du Service: « Il apporte les outils nécessaires pour promouvoir et développer l’agriculture de demain tout en garantissant aux consommateurs une nourriture de qualité; il préserve l’environnement et la diversité et permet de valoriser les sols qui ont un fort potentiel de productivité ».
AGIR
