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Modification de l’ordonnance sur l’importation de produits agricoles (OIAgr)
10.05.2019 – Dans son ensemble, le projet tel qu’il est formulé n’a pas suscité d’opposition, à l’exception de la proposition de suppression du régime d’importation sur divers produits végétaux, informe Uniterre dans un récent communiqué.
(AGIR/SP) - Lors de sa dernière séance de comité, début mai, l’organisation paysanne s’est penchée sur ladite consultation. Uniterre plaide pour que l’obtention d’un PGI reste obligatoire et informe qu’elle rejette la proposition de suppression du régime du permis d’importation pour divers produits végétaux.
Même en l’absence de taxes douanières, le permis général d’importation (PGI) doit rester un privilège que la Confédération peut accorder ou refuser. Se passer de cet instrument permettant de réguler les importations, c’est risquer de porter un coup fatal aux productions locales de la Suisse, estime Uniterre qui précise que cette pratique serait également contraire aux accords de Paris signés par la Suisse et que cela porterait préjudice à la réalisation des objectifs climatiques qu’elle s’est fixés.
Uniterre explique dans son communiqué que l’importation des fleurs coupées doit être limitée et non pas promue car la production de fleurs coupées se révèle problématique en termes de justice sociale et de santé pour les travailleurs ainsi que d’environnement à cause de l’utilisation de produits phytosanitaires et des longs transports.
Au sujet de la production de plants et de semences, Uniterre souligne que leur importation pourrait porter préjudice à la sécurité et à la souveraineté alimentaires. «Il est du devoir de la Confédération, conformément à l’article 104a de la constitution, de faire son maximum non seulement pour maintenir les variétés locales, mais aussi pour les promouvoir», rappelle Uniterre.
Auteur : AGIR/SP