Main Content
Chevaux franches-montagnes
19.07.2019 – La Fédération suisse du franches-montagnes (FSFM) prend des mesures concernant la maladie dite dominante, la PSSM.
(AGIR/SP) - Lors de la prochaine sélection nationale des étalons à Glovelier (SNEG), tous les candidats étalons devront effectuer le test génétique pour la PSSM de type 1. Dès 2020, les candidats testés positifs (porteurs simples ou doubles) ne pourront pas être admis à la SNEG. Les frais de ce test seront pris en charge par la FSFM, informe la faîtière dans un communiqué.
La PSSM de type 1 (Myopathie à stockage de polysaccharides) est une mutation génétique provoquant des troubles musculaires récurrents. Les chevaux peuvent être touchés à différent niveau mais les symptômes sont très ressemblants au coup de sang.
Il s’agit d’une maladie dite dominante, cela signifie qu’un seul allèle atteint suffit pour que l’animal soit malade. Pour l’élevage, cette maladie est donc à prendre au sérieux, tout animal porteur simple, croisé avec un animal sain, a 50% de chance de transmettre la PSSM à ses descendants. Pour le propriétaire, elle a d’autant plus d’importance car le cheval peut vivre avec la PSSM mais son alimentation, sa détention et son travail devront être adaptés de manière très détaillée, indique la FSFM.
Selon une étude faite en 2014 par la haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL), la population des franches-montagnes est très peu touchée en comparaison à d’autres races (environ 4% de porteurs simples). Toutefois, cette mesure est nécessaire pour garder une race saine et continuer à promouvoir un cheval robuste et facile d’entretien. De plus, la récolte de données permettra un monitoring afin de suivre l’évolution de la PSSM au sein de la race des franches-montagnes.
Auteur : AGIR/SP