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AG de Prométerre : Plus de moyens pour les défis futurs
« Nous sommes inquiets de constater que les budgets à disposition pour financer les mesures de la politique cantonale ne sont pas à la hauteur des ambitions politiques affichées lors de l’adoption de la nouvelle loi sur l’agriculture vaudoise », a relevé le directeur de Prométerre Luc Thomas lors de l’assemblée de Prométerre. L’Association de défense professionnelle vaudoise craint en effet que l’écart entre les besoins et les moyens à disposition ne se creuse encore. « Si l’agriculture dépend principalement de la politique agricole fédérale, les cantons n’en ont pas moins un rôle important à jouer dès lors qu’un nombre croissant de mesures de la Confédération implique un cofinancement des cantons », a-t-il souligné. Et d’expliquer que ce déficit de moyens affecte de nombreuses mesures ciblées telles que les crédits d’améliorations foncières, les crédits d’investissements, les mesures agro-écologiques, le soutien au dépannage et plus largement la promotion de l’agriculture, de ses services et de ses produits.
Des atouts en main
En réponse à ces inquiétudes, le conseiller d’Etat et chef du DEC, Philippe Leuba, a souhaité confirmer que « le gouvernement vaudois est soucieux d’octroyer à son agriculture les moyens lui permettant d’accéder aux mesures fédérales d’intérêt public prévues par la politique agricole de notre pays telles que la biodiversité, la qualité du paysage et la préservation des ressources ». Il a également rappelé le travail effectué par Agridea dans le cadre de l’étude Filagro, mandat du Service de l’Agriculture (SAGR), visant à offrir aux professionnels de l’agriculture des pistes de développement de la valeur ajoutée de leurs produits dans une douzaine de filières stratégiques. Relevant les difficultés actuelles du secteur viti-vinicole, Philippe Leuba a tenu à préciser qu’il était « inquiet mais pas résigné ! ». Selon lui, la situation actuelle requiert de l’action et de la créativité. : « Nous avons d’excellents atouts à mettre en valeur pour regagner, ou du moins consolider, nos parts de marché », a-t-il affirmé.
Toujours une nouvelle idée
De la créativité, les agriculteurs vaudois et leur organisation faitière n’en manque pas. Ainsi le 1er octobre 2011 a vu l’ouverture de la Halle romande. « C’est le premier supermarché des produits du terroir », commente Yves Pellaux, président de Prométerre. Cette enseigne a pris ses quartiers au cœur de Lausanne, avec, pour mission, de sensibiliser les consommateurs aux produits de saison et de proximité et les inciter à devenir « consom-acteurs ». Mais le président de préciser que le bilan positif des premiers mois doit encore se confirmer avec la croissance espérée.
VB/AGIR