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Comment rester compétitif sur les marchés spécialisés…
Le président de l’Association suisse de la machine agricole, Jürg Minger, a expliqué aux nombreux sociétaires présents à la 73e Assemblée générale que l’ASMA devait tout mettre en œuvre pour rester compétitive face aux grands groupes spécialisés dominant le marché européen et mondial. Il a précisé que seule une stratégie globale d’entreprise claire et performante entre le fabricant, le distributeur et le marchand de machines agricoles permettra de relever ce défi. Jürg Minger a, par conséquent, proposé à ses membres de se concentrer sur un ou deux produits phares, à l’exemple du tracteur qui représente en général le segment porteur de l’entreprise. Pour le président de l’ASMA, ce choix stratégique est l’occasion d’acquérir de meilleures connaissances sur le produit pour améliorer l’efficacité des services logistiques et techniques ainsi que le conseil à la clientèle.
Efficacité et rapidité
Sur le marché mondial, le machinisme agricole est de plus en plus globalisé. Il est représenté par des acteurs puissants régnant sur la logistique, la distribution et la livraison des pièces de rechange. Face à cette concurrence, explique Jürg Minger, seules des structures simples, efficaces et rapides auront une chance de se maintenir. Il précise aussi que si les moyennes et petites entreprises veulent rester concurrentielles sur les marchés mondiaux, elles doivent à tout prix adhérer aux canaux de logistique et de distribution des « grands » de la branche.
Pression grandissante
Les concessionnaires suisses subissent également une pression grandissante de leurs fournisseurs qui exigent de leurs agents toujours plus de compétitivité et d’efficacité à des prix toujours plus bas. Cependant, remarque Jürg Minger, la situation est un peu différente chez nous, car le réseau d’importateurs et de marchands de machines agricoles est dense, les distances d’un point de ravitaillement à un autre sont courtes et les clients proches de leurs marchands.
Un message qui répondait visiblement à l’expérience vécue par les représentants des 169 membres de l’ASMA.
JRS/AR/AGIR