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L’agriculture joue la carte des NTIC !
Au début des années 1990 internet fait son apparition. En 2004, Facebook surgit et 2007 voit l’arrivée de la déferlante iPhone. Chacune de ces dates clés représente une pierre angulaire de l’édifice des NTIC. Cet acronyme un peu barbare regroupe l’ensemble des technologies développées pour la transmission d’informations, principalement dans les domaines de l'informatique, de l'Internet et des télécommunications. En plein « boom » depuis le début du nouveau millénaire, elles s’immiscent dans le quotidien d’une population suisse qui leur a largement ouvert ses portes. L’agriculture suisse n’a pas manqué le train et agit.
Quand l’agriculture surfe
Pour la majorité des organisations ou associations agricoles, la promotion de leurs activités, de leurs produits ou de leurs membres s’est faite sur un site Internet. Leur liberté d’action et de pensée passe par cette identité visuelle propre. Ainsi la multiplication des sites internet est à l’ordre du jour. La généralisation et la facilité d’emploi de nouveaux outils de création de site web n’y est pas étrangère ; l’augmentation des investissements consentis pour le développement de telles plateformes aussi.
L’emploi des réseaux sociaux vient en renfort pour appuyer une communication visant généralement les jeunes adultes. Mais l’ajout et l’actualisation des données, le développement de contacts et la promotion d’une page Facebook demande une énergie importante qui n’est pas à la portée de toutes les structures. Les marques qui vantent un produit particulier sont les plus présentes. Elles peuvent s’appuyer sur le capital sympathie des utilisateurs du réseau social pour leur produit ce qui leur assure une bonne visibilité. La page facebook du Gruyère est soutenue par plus de 3200 « fans », celle de Swissmilk par 5600.
Même si l’on constate une croissance phénoménale des ventes de smartphone, le coût de développement d’une application et le peu d’expérience sur ce créneau limite à l’heure actuelle leur nombre dans le milieu agricole suisse. Ainsi, en 2012, seule une douzaine d’applications liées à l’agriculture sont disponibles sur l’iPhone et trois sur les plateformes iPhone et Android. Principalement destinées aux consommateurs, elles proposent généralement des adresses de fermes ou de caves, de la documentation ou des informations générales sur les activités et les produits… Un certain nombre de projets sont prévus pour 2012 laissant penser que la confiance dans ce support augmente jour après jour.
Tous internautes !
En 2010, internet touchait 77% des ménages suisses, selon l’enquête Omnibus TIC 2012 de l’Office fédéral de la statistique (OFS), ce qui représente pas moins de 5,1 millions d’utilisateurs. A l’échelle européenne, la Suisse se place en cinquième position et n’est devancée que par les pays scandinaves. Les disparités entre les utilisateurs sur le plan de l’âge, de la formation et de la situation géographique apparaissant dans l’étude de l’OFS de 2004, ne cessent de s’amenuiser. Ainsi, en 2010, 92% des personnes de plus de 41 ans (75% en 2004) surfent régulièrement sur le web et ce pourcentage grimpe à 100% pour les 15-24 ans (79% en 2004). La généralisation des connexions à haut débit a permis aux communes rurales de rattraper leur retard. Avec 76% des ménages connectés, « il n’existe pas en Suisse de fossé numérique entre villes et campagne », précise l’enquête de l’OFS.
En quête d’infos
Même si l’emploi du courrier électronique reste l’activité principale pour 93% des internautes, la collecte d’informations prend de plus en plus d’importance. Ainsi les recherches sur des biens ou des services occupent 73% des consommateurs et celles dans les domaines de la santé et de l’alimentation ont plus que doublé depuis 2004 (55% des utilisateurs contre 20% en 2004). Elles sont de plus majoritairement effectuées par des femmes (62%) et des personnes de plus de 25 ans.
Facebook & Co.
Chatter, partager du contenu, actualiser son profil… ces activités liées aux réseaux sociaux est devenue l’occupation principale des 15-29 ans. Pas moins de 72% des jeunes de cette tranche d’âge possèdent un profil sur un réseau social. Mais ils ne sont plus les seuls. Avec 2,8 millions de Suisses sur Facebook, force est de constater que les autres classes d’âge ont rejoint le mouvement. On assiste ainsi à une formidable poussée des plus de 40 ans dont le nombre d’inscrits a explosé entre août 2009 et avril 2012 (+150%) selon une étude de la société virtua, spécialisée dans la communication digitale. Cette catégorie a ainsi dépassé celle des trentenaires en mai 2010, et représente aujourd’hui 26 % des membres de Facebook.
Toujours avec soi
Ce besoin qu’ont développé les internautes d’être en permanence connecté, interconnecté ne se marie pas bien avec les caractéristiques physiques d’un ordinateur de bureau. Même si les ventes d’ordinateurs portables n’ont cessé de croître, l’arrivée des smartphone a été rapidement considérée comme une révolution. Tout, tout de suite et partout, semble être le nouveau credo des utilisateurs de smartphone et ils sont nombreux : 2,9 millions en Suisse soit 48% de la population. Désormais, l’univers des iPhone, HTC, Samsung, blackberry… fait partie intégrante des nouveaux concepts de communication et de marketing.
VB/AGIR