Main Content
Meilleure visibilité pour le tourisme rural en Valais
«Aujourd’hui, la Suisse a besoin d’une vraie reconnaissance de l’agritourisme aux yeux de la nouvelle loi fédérale sur l’agriculture (Lagr 2007, art.3); l’agritourisme y a sa place en toutes lettres.», déclare en préambule au rapport annuel 2011 Malvine Moulin, présidente de Touruval, Association pour le tourisme rural en Valais dont l’assemblée générale s’est récemment déroulée à Albinen.
Touruval en 2011
Au cours de l’exercice écoulé, Touruval a poursuivi avec succès sa collaboration avec Valais Tourisme, tourisme.rural.ch et Agritourisme Suisse. En collaboration avec la Chambre valaisanne d’agriculture, l’Association a participé à la Finale cantonale des combats de reines à Aproz et à la manifestation «Bagnes, capitale de la Raclette» au Chable, deux événements qui ont attiré des milliers de visiteurs.
Parmi les points positifs, mentionnons l’ouverture du site internet www.touruval.ch. Consultable également sur iPhone et smartphone, cette vitrine du tourisme rural valaisan propose notamment des rubriques concernant l’hébergement en milieu rural, les chambres d’hôtes chez l’habitant et la vente directe chez les producteurs.
L’année 2011 a cependant été marquée par une évolution à la baisse du nombre des membres de l’Association, un besoin de renouvellement au comité et la nécessité d’améliorer la visibilité des prestataires qui n’ont pas d’exploitation agricole mais sont proches du terroir.
Perspectives
Touruval s’engage cette année dans la recherche de nouveaux membres. D’ici fin 2013, les organisations tourisme-rural.ch, Aventure sur la paille et Vacances à la ferme ne formeront plus qu’une seule entité à l’enseigne d’Agritourisme Suisse. A la clé de ce nouveau réseau, la présentation en quatre langues de chaque prestataire sur les sites www.agritourisme.ch et www.myswitzerland.com.
L’Association offre et demande plus de visibilité pour le tourisme rural en Suisse. Elle requiert ainsi aux élus politiques «davantage de cohérence» en ce qui concerne l’inscription de l’agritourisme dans la Loi fédérale sur l’agriculture, dont la modification sera débattue cet automne au Parlement. Pour la survie de l’agriculture de montagne, il est en effet primordial d’inclure dans le calcul des forces de travail l’impact de l’agritourisme, en particulier des activités telles qu’accueil, visites d’exploitations et démonstrations. «Tourisme et agriculture doivent favoriser une collaboration active entre ces deux secteurs qui sont interdépendants», conclut la présidente.
SC/AGIR