Main Content
Une récolte historiquement faible, mais forte en qualité
Les chiffres définitifs officiels des vendanges 2021 ne seront connus qu’en janvier 2022. Mais l’IVV a déjà sondé ses membres sur le bilan de ce millésime particulier. De mémoire de vigneron, jamais une récolte n’aura été aussi faible. On peut l’évaluer à la moitié d’une année moyenne. Entre le gel d’avril, le mildiou qui s’est propagé pendant les pluies de juillet et des épisodes de grêle à certains endroits, les conditions météorologiques ont été particulièrement dévastatrices pour le vignoble valaisan.
Les pertes varient fortement d’une parcelle à l’autre. Certains vignerons ont ainsi perdu jusqu’à 90% de leur vendange. S’il est trop tôt pour mesurer l’impact sur la branche, il est clair que la survie économique de certaines entreprises est en jeu. C’est pourquoi l’IVV a entrepris différentes démarches auprès de la Confédération et de l’Etat du Valais. Ces instances doivent maintenant prendre des décisions attendues par toute la profession.
Forte concentration des arômes
A contrario, le bilan qualitatif est extrêmement réjouissant. Les baies épargnées et vendangées plus tardivement que d’habitude ont concentré les arômes. Elles présentent une belle complexité phénolique et un subtil équilibre entre sucre et acidité. Ce millésime 2021 s’annonce donc très prometteur au niveau des arômes et du potentiel de garde.
Continuons à « consommer local »
Quant à la disponibilité des vins valaisans et suisses l’an prochain, l’IVV rassure et invite les consommateurs à continuer à « consommer local ». « Par chance, le vin n’est pas un produit de consommation immédiat. L’effet d’une récolte plus faible peut se lisser sur plusieurs millésimes. De plus, la grande diversité de cépages que nous avons en Valais permet de maintenir une offre intéressante », explique Yvan Aymon, président de l’IVV.
Communiqué de presse de l'Interprofession de la Vigne et du Vin du Valais
Contact: Yvan Aymon, président de l’IVV, 079 307 58 04