Main Content
Alimentation sans OGM
01.04.2014 – L'introduction de nuances sur l'étiquetage laisse sceptique.
Le commerce de détail et les organisations de protection de l'environnement se disent sceptiques face à l'introduction sur l'étiquetage des aliments d'une nuance concernant l'usage d'OGM. Les denrées d'origine animale produites sans fourrage génétiquement modifié seront, à l'avenir, identifiables comme telles. Pour l'heure, la mention "produit sans recours au génie génétique" ne peut être apposée que sur les emballages des aliments produits sans recourir du tout à la technique génétique. Tous les autres ne font l'objet d'aucune distinction, que les animaux à l'origine du produit aient été nourris avec des plantes fourragères issues de soja et de maïs transgéniques, ou qu'on se soit limité à leur donner uniquement des additifs provenant de micro-organismes génétiquement modifiés. Si le Conseil fédéral maintient son projet de révision d'ordonnance, les consommateurs se retrouveront face à trois étiquetages possibles en matière d'OGM: des aliments garantis sans OGM, d'autres produits avec un recours limité au génie génétique et enfin ceux pouvant contenir des OGM. La nouvelle nomenclature doit mettre en valeur la plus-value que représente cette forme de production, avec une renonciation partielle aux OGM. Un coup de pouce aux éleveurs suisses en regard de leurs efforts qui ont un coût estimé à plusieurs millions de francs. "La révision nous permettra d'informer le client de la valeur ajoutée de ces produits et de couvrir les surcoûts" du fourrage classique par rapport à celui contenant des OGM, affirme ainsi, satisfaite, l'Union suisse des paysans. Et les producteurs suisses de lait d'ajouter que la révision supprimera une inégalité de traitement par rapport aux producteurs étrangers.
Auteur : ATS/AGIR
