Main Content
Alimentation: Tesco
11.04.2018 – Bon bénéfice annuel pour l’exercice 2017-2018
(ATS/AGIR) - Le géant britannique Tesco a publié aujourd’hui un bénéfice net de 1,2 milliard de livres (1,62 milliard de francs) pour l'exercice 2017-2018 (achevé fin février), assorti de ventes solides malgré un contexte difficile pour les consommateurs britanniques en raison d'une inflation élevée. Le groupe est en passe de réussir son redressement, engagé en 2016 avec le lancement d'un vaste plan de restructuration par son directeur général Dave Lewis afin d'en finir avec plusieurs années de performances financières médiocres. Le groupe a déjà atteint plus de la moitié de son objectif de réduction de coûts de 1,5 milliard de livres d'ici 2019-2020, qui se traduisent néanmoins par des suppressions d'emplois administratifs et dans ses magasins. Dans le même temps, l'enseigne a enregistré une hausse de près de 3% de ses ventes à 57,5 milliards de livres, limitant la casse malgré la compression du pouvoir d'achat des Britanniques dont les salaires progressent jusqu'à présent moins vite qu'une inflation alimentée par la faiblesse de la livre sur fond de Brexit. Tesco a toutefois bénéficié du fait que les consommateurs ont eu tendance à privilégier les dépenses alimentaires et précise par ailleurs qu'il travaille dur avec ses fournisseurs pour limiter les hausses de prix. Résultat, il a engrangé neuf trimestres consécutifs de hausse de ses ventes à données comparables.
Le principal défi est comme toujours pour les grandes enseignes celui d'une féroce concurrence sur le marché britannique où les acteurs historiques sont sous pression compte tenu des gains spectaculaires de parts de marché réalisés par les enseignes de maxidiscompte comme les allemands Aldi et Lidl. Sans compter les ambitions des géants d'internet comme Amazon et son rachat récent des magasins américains bio Whole Foods, présent au Royaume-Uni notamment dans la livraison à domicile. Tesco a toutefois organisé la riposte en se lançant dans le rachat du grossiste britannique Booker, dont la transaction à 3,7 milliards de livres a été bouclée en mars.
Auteur : ATS/AGIR
