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Bisphénol A interdit dans les matériaux touchant des aliments
26.06.2025 – Le bisphénol A sera interdit en Suisse dans les matériaux en contact avec des denrées alimentaires. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a actualisé pour le 1er juillet plusieurs ordonnances.
Le bisphénol A (BPA) est utilisé dans différents matériaux destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires, par exemple dans les revêtements de boîtes de conserve, les emballages ou les encres d'impression. S'alignant sur un règlement de l'UE, la Suisse interdit l'utilisation du BPA et de certains autres bisphénols dans les matières plastiques, les revêtements et les encres d'emballage.
Selon un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments, même en petites quantités, le BPA a des effets néfastes, notamment sur le système immunitaire.
Durcissement contre les listérias
L'OSAV adapte également les exigences relatives aux denrées alimentaires prêtes à la consommation qui sont susceptibles de favoriser la prolifération des listérias, tels que le fromage à pâte molle au lait cru ou les produits à base de poisson fumé.
Aucune listéria ne doit être décelable dans ces aliments pendant toute leur durée de conservation. Des valeurs limites s'appliquent aux autres denrées alimentaires.
Les listérias peuvent provoquer des maladies graves chez les femmes enceintes et les personnes âgées ou ayant des faiblesses immunitaires, rappelle l'OSAV jeudi dans un communiqué. A partir d'une certaine température, elles sont toutefois détruites. Or, les aliments prêts à la consommation ne sont pas toujours chauffés avant d'être consommés. C'est pourquoi ils présentent un risque particulier du point de vue des listérias.
Par ailleurs, six substances actives seront interdites: le dodémorphe, la fenpyrazamine, le flufénacet, le meptyldinocap, la métribuzine et le tritosulfuron. La chrysope brune, un insecte prédateur utilisé pour lutter contre les pucerons, est nouvellement autorisée en tant que produit phytosanitaire biologique.
Des teneurs maximales plus strictes s'appliqueront désormais aux résidus d'environ 3'000 substances actives phytosanitaires dans les denrées alimentaires.
La Suisse met à jour ses prescriptions tous les six mois, afin qu'elles correspondent à l'état des connaissances scientifiques et techniques et couvrent les nouveaux risques. Cette adaptation permet également de garantir l'équivalence du droit suisse avec le droit de l'Union européenne.
Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)
