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Climat
02.08.2018 – L'année dernière, le taux de concentration des trois gaz à effet de serre les plus dangereux relâchés dans l'atmosphère - dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d'azote - a atteint des nouveaux records, selon un rapport publié mercredi.
(ATS/AGIR) - Selon le rapport annuel publié par l'Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA) et la société américaine des météorologistes, tout un ensemble d'indicateurs montre que le réchauffement de la planète s'est accéléré sous l'effet de la combustion d'énergies fossiles qui augmentent la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère en 2017, année durant laquelle Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat. Ce rapport de 300 pages, compilé par plus de 450 scientifiques originaires d'une soixantaine de pays, emploie le mot "anormal" plus d'une douzaine de fois pour décrire des tempêtes, des sécheresses, les températures élevées ou encore la fonte record de la glace dans l'Arctique qu'a connu 2017. En fonction des données sur lesquelles on se base, 2017 a été la deuxième ou la troisième année la plus chaude depuis le milieu du XIXe siècle. Elle a été "l'année sans El Nino la plus chaude" depuis que les données sont systématiquement collectées, souligne le rapport, faisant référence au phénomène climatique occasionnel qui pousse les températures à la hausse.
Auteur : ATS/AGIR
