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Drosophile du cerisier dans les vignes
08.12.2014 – C’est l’heure du bilan…
(AGIR) - A la fin de l’été, la drosophile du cerisier a suscité une grande inquiétude parmi les viticulteurs et viticultrices suisses. L’insecte était plus présent que jamais et la pourriture acide gagnait du terrain dans les vignes. Les experts d’Agroscope estiment que la maladie a détruit jusqu’à 10 % de la récolte suisse et entraîné des charges supplémentaires considérables lors des vendanges. La drosophile du cerisier n’est cependant pas la seule à avoir contribué à la propagation de la pourriture acide, informe aujourd’hui Agroscope dans un communiqué. Actuellement, la population de drosophile du cerisier est plus importante que jamais en Suisse, mais durant l’hiver la majorité des individus vont mourir. La station de recherche informe dans son communiqué qu’elle testera ces prochaines années diverses nouvelles approches de lutte contre l’insecte. Et de préciser qu’à court terme, les chercheurs étudient le mode d’action et l’efficacité de la chaux et d’autres poudres de roche au laboratoire et au champ car ces produits sont susceptibles de limiter les pontes de l’insecte et de freiner le développement de la pourriture acide. Agroscope va également examiner plus précisément la protection offerte par les filets latéraux anti-grêle et d’autres barrières artificielles. L’efficacité de moyens de lutte à base d’appâts sera également testée. A plus long terme, Agroscope souhaiterait également améliorer l’influence des ennemis naturels de la mouche et particulièrement des petites guêpes parasitoïdes.
Auteur : AGIR
