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Empa: l'écobilan du café dépend surtout du mode de production
10.05.2011 – Qui veut boire un café écologique doit d'abord se soucier du mode de culture et choisir un produit portant un label de développement durable. Que le petit noir sorte d'une capsule, d'un filtre ou d'une machine automatique est moins important dans l'écobilan, a calculé l'Empa.
Roland Hischier, spécialiste en écobilans au Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa), a examiné différents systèmes de capsules ainsi que des machines à café automatiques, des cafetières italiennes, des filtres à café et des cafés solubles pour établir un écobilan simplifié. Il en ressort que c'est le café lui-même qui est décisif, a indiqué l'Empa mardi dans un communiqué. Dans cet écobilan, c'est la charge exercée sur l'environnement par la culture qui est décisive. Suivant les méthodes plus ou moins intensives et l'utilisation de machines (diesel pour les tracteurs), d'engrais et de pesticides, les données environnementales du café varient fortement. Dans le pire des cas, la culture est responsable de près des 70% de la charge environnementale d'une tasse de café et dans le meilleur des cas d'à peine 1%. Un examen séparé des différentes capsules vides a lui aussi - du fait des quantités différentes de matériau des capsules et de leur emballage - révélé des différences importantes. Avec un café dont la culture a un écobilan "moyen", la capsule représente environ un quart de la charge environnementale.
Auteur : Agir
