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Les députés neuchâtelois veulent augmenter le recyclage du plastique
06.11.2018 – Un postulat demande au Conseil d'Etat de présenter une étude quant à la mise en place d’une filière pour la récupération et le recyclage des matières plastiques ménagères.
(ATS/AGIR) - Le Grand Conseil neuchâtelois a approuvé aujourd’hui un postulat des groupes PopVertsSol et socialiste voulant augmenter la récupération et le recyclage des plastiques ménagers. Le postulat demande au Conseil d'Etat de présenter une étude quant à la mise en place d’une filière pour la récupération et le recyclage des matières plastiques ménagères, en y associant les différents acteurs concernés: population, communes, VADEC, hautes écoles, entreprises, commerces, etc., afin de gérer les ressources de manière durable. De plus, le groupe demande d'établir un dialogue avec la grande distribution au sujet des emballages.
Le député vert Diego Fischer a rappelé qu'actuellement "il y a un énorme gaspillage car certains emballages n'ont que quelques semaines de vie". Il estime que le canton "freine des quatre fers" et manque d'ambition dans le secteur du recyclage, alors qu'un grand potentiel est inexploité, notamment en utilisant les technologies développées dans la région. Les signataires du postulat ajoutent qu'il existe un très grand potentiel car actuellement moins de 20% des 50 kg de déchets plastiques produits par personne et par année sont recyclés. De plus, l’état de la technique et la mise en œuvre d’infrastructures et de logistiques ont évolué très rapidement ces derniers mois. Les auteurs du postulat sont conscients que le plus grand effort doit être fait en amont, par la réduction des emballages et des contenants plastiques par exemple.
Le conseiller d'Etat Laurent Favre, opposé au postulat, n'a pas été suivi par l'hémicycle. Il avait indiqué que la mise en place de l'étude demandée dans le postulat aurait un coût de 50'000 francs. Enfin, selon le conseiller d’Etat, la collecte de plastiques mélangés ne favorise pas le principe du pollueur-payeur car ces déchets doivent très souvent être incinérés à la fin. "Cette collecte est donc une fausse incitation à consommer du plastique".
Auteur : ATS/AGIR
