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Les Suisses sont friands de produits carnés transformés, souligne le bulletin de la viande d’avril 2018
04.05.2018 – Bonnes performances des ventes pour les saucisses à griller et à rôtir
(AGIR) - Les saucisses et les autres produits de charcuterie représentent près de 40 % des achats effectués dans le commerce de détail suisse (ou 42 % du chiffre d’affaires). Ce pourcentage est resté constant en 2017. C’est la première fois, en revanche, que la saucisse à rôtir détrône le jambon, qui occupait la première place depuis plusieurs années, informe le bulletin de marché d’avril publié aujourd’hui par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG).
La saucisse à rôtir (terme général désignant les saucisses destinées à être rôties, à l’exception du cervelas et de la chipolata, qui sont classés à part) a connu l’an dernier une croissance des ventes de 0,7 %. Durant la même période, 11 436 tonnes de saucisses à rôtir ont été vendues. Ce volume correspond à quelque 82 millions de saucisses de 140 grammes. Les saucisses à griller et à rôtir ont réalisé une bonne performance, confirmée par des experts. La saison estivale, favorable par rapport à 2016, a stimulé la demande de spécialités pour les grillades (saucisses à griller au fromage en Suisse alémanique), ce qui se reflète dans les ventes et le chiffre d’affaires. En général, les saucisses et les saucissons en tranches, comme le salami ou la saucisse de Lyon, sont des produits qui jouent un rôle important dans le volume des ventes (57 % de la charcuterie écoulée), alors que les autres charcuteries sont à l’origine de gros chiffres d’affaires (58 % du volume des produits carnés). Les produits qui génèrent de loin les plus gros chiffres d’affaires étaient toujours en 2017 le jambon (297.6 millions CHF) et la viande séchée de bœuf, comme la viande des Grisons ou le Mostbröckli (210 millions CHF). Dans le segment des saucisses, seuls le salami (173.5 millions CHF) et la saucisse à rôtir (152,4 millions CHF) se rapprochent de ces résultats.
Au chapitre des prix, on constate dans l’ensemble un recul des ventes de produits carnés par rapport à l’année précédente (-0,5 %, soit 88,9 millions de kg). Le prix des produits carnés transformés a cependant connu une légère hausse (contrairement à celui de la viande fraîche). L’année précédente, les consommateurs ont payé environ 22 francs par kilo de produits carnés (+0,3 %). Les produits carnés transformés ont donc été 9 % plus chers que la viande fraîche.
Auteur : AGIR
