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Libre-échange – Mercosur
03.05.2018 – Swissaid pose ses conditions à un accord et lance un appel à Johann Schneider-Ammann.
(ATS/AGIR) - Swissaid pose ses conditions à un accord de libre-échange avec les pays du marché commun sud-américain Mercosur. Selon l'organisation, la signature d’un tel traité requiert un encadrement strict, faute de quoi les inégalités sociales dans les pays du sud et les répercussions négatives sur le climat prendront de l’ampleur. L'organisation de coopération au développement lance un appel à Johann Schneider-Ammann qui est actuellement en Amérique du Sud afin de faciliter un accord avec les pays du Mercosur. Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, elle rappelle notamment qu'"une viande bon marché importée d'Amérique du Sud rime souvent avec une viande bourrée aux hormones et aux antibiotiques". Si un accord est conclu avec le Mercosur, les consommateurs suisses "auront certes accès à une manne considérable de viande bon marché, mais ne répondant pas aux normes suisses. Les conditions de production sur place ne respectent actuellement pas la plupart des critères de durabilité", note Swissaid. L'organisation exige donc des conditions à la signature d'un accord, soit l'absence d'hormones et d'antibiotiques, l'absence de génie génétique - seul du soja exempt d'OGM peut continuer d'être importé en Suisse - et une étude d'impact sur les petits pays en Amérique du Sud.
En voyage d'une semaine au Brésil, Paraguay, Uruguay et en Argentine, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann est accompagné d’une importante délégation de parlementaires, de membres de gouvernements cantonaux, de représentants de l’économie, de la science et de l'agriculture. Le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) a rencontré mercredi le ministre paraguayen des Affaires étrangères Eladio Loizaga. "Il a salué la contribution très positive du Paraguay dans la négociation entre le Mercosur et l'AELE en vue de la conclusion d'un accord", a indiqué à l'ats Erik Reumann, porte-parole du département. "La volonté d'aboutir est clairement affichée et les deux parties ont exprimé leur conviction qu'il est possible de conclure un accord qui soit au bénéfice de tous les partenaires", a-t-il précisé. Ce jeudi, le chef du DEFR et sa délégation sont en Uruguay, troisième volet du voyage qui s'achèvera samedi en Argentine.
Auteur : ATS/AGIR
