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Marché de la viande en 2017
02.02.2018 – La valeur ajoutée brute reste stable.
(AGIR) - En 2017, selon le bulletin du marché de novembre-décembre publié ce jour par le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche DEFR et par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), la valeur ajoutée brute globale de la viande fraîche, de l’abattage à la vente au détail, est restée relativement stable. Il y a cependant des différences selon les espèces animales. La valeur ajoutée brute, précise le bulletin, est calculée à partir de la différence entre le prix d’achat d’une carcasse et les recettes tirées de la vente au détail des différents morceaux de viande qui composent une carcasse. Les avantages des importations sont calculés à partir des revenus des acteurs de la branche issus de la répartition des contingents d’importation compte tenu de la prestation en faveur de la production indigène.
Dans le détail, une hausse des prix à la production a été constatée en 2017 (+0,9 % et +4,5 %, respectivement) pour la viande de bœuf et de veau. Les prix au détail de la viande fraîche de bœuf ont baissé de 0,6 % pendant la même période et ils ont, au contraire, augmenté de 2,0 % pour ce qui est de la viande de veau. Les avantages des importations concernant les bovins ont augmenté, car le nombre de bovins abattus était moins important l’année dernière et les revenus issus de la répartition des contingents ont ainsi été répartis entre un nombre moins important d’animaux abattus. Il en résulte une valeur ajoutée brute légèrement plus basse pour la viande de bœuf (-1,0 %) et légèrement plus élevée pour la viande de veau (+1,2 %). La valeur ajoutée brute est restée constante par rapport à l’année précédente pour la viande de porc. L’évolution la plus importante a été constatée pour la viande d’agneau. Les prix par kilo à l’abattage ont augmenté à l’échelon de la production (+1,6 %), mais aussi à celui du commerce de détail (+2,3 %). L’ensemble de la valeur ajoutée brute a cependant diminué. En effet, en raison de la part élevée d’importations en comparaison avec la viande de bœuf, les avantages des importations – qui étaient plus faibles en 2017 qu’en 2016 – pèsent davantage dans la balance lors du calcul de la valeur ajoutée brute, souligne enfin le bulletin.
Auteur : AGIR
