Main Content
Marché de la viande - L’année dernière, la valeur ajoutée brute, de l’abattage à la vente dans le commerce de détail, a globalement augmenté
04.02.2019 – Cette tendance s’explique principalement par la hausse des prix à la consommation et par la baisse de ceux à la production, explique l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) dans le bulletin du marché de janvier.
(AGIR) - De manière générale, des prix plus élevés ont été constatés pour la viande suisse dans le commerce de détail en 2018. Mais l’évolution a été différente selon le produit, explique l’OFAG. Les morceaux de choix ont été tendanciellement plus chers pour toutes les catégories d’animaux (p. ex. entrecôte de boeuf : +1,8 %, passant à 73.44 CHF / kg). En revanche, certains produits ont été vendus nettement moins cher (p. ex. viande de bœuf à bouillir : -7,8 %, passant à 19.49 CHF / kg).
L’avantage dû aux importations (produit des abattoirs/entreprises de transformation issu de l’attribution de parts de contingent tarifaire) a, dans le cas du bœuf, diminué pour la première fois depuis la réintroduction de l’adjudication partielle de contingents d’importation en fonction de la production indigène (abattage). Cela s’explique en premier lieu par les importations plus faibles. La branche a ainsi, l’année dernière, demandé moins d’importations dans le cadre du contingent tarifaire, par exemple pour les morceaux de choix (aloyaux et «High Quality Beef») ou les demi-carcasses de vaches (en raison de la période de sécheresse de la seconde moitié de l’année).
Pour l’agneau, la part de marge issue de l’avantage dû aux importations était déjà en recul depuis 2016, en raison de l’augmentation continue de la production indigène. Comme les contingents d’importation répartis dépendent du nombre d’animaux abattus, les parts de contingents par animal diminuent en cas de croissance de la production indigène.
S’agissant du bœuf, l’année dernière, en raison de l’approvisionnement plus élevé du marché, les producteurs bovins ont été confrontés à des prix à la production encore plus bas que ceux de 2017. Les prix du bétail d’étal ont en moyenne reculé de 5 %, ce qui a entraîné une augmentation de la valeur ajoutée brute pour la transformation et la commercialisation.
Sur le marché de la viande de porc, la production a été réduite d’environ 8 000 tonnes (-3,2 %), ce qui a réduit l’offre et a eu des effets positifs sur les prix vers la fin de l’année.
Pour la viande de veau, tant la production que le niveau des prix à la production de l’année précédente ont été maintenus (+0,4 %). Les prix à la consommation plus élevés ont ici été déterminants pour l’augmentation de la valeur ajoutée brute.
La valeur ajoutée brute est calculée sur la base de la différence entre le prix d’achat d’une carcasse (prix de revient) et les recettes générées par les morceaux de viande dans le commerce de détail (recettes nettes), qui sont assemblés proportionnellement en une carcasse à des fins de comparaison (sans le bio, sans les discounters). Les avantages dus à l’importation sont calculés sur la base des recettes des acteurs de la branche après la répartition des contingents d’importation en fonction de la production indigène
Plus d’information: https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/markt/marktbeobachtung.html
Auteur : AGIR
