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14.07.2016 – L'image des produits suisses est toujours très bonne, selon l'étude "Swissness Worldwide 2016" publiée aujourd’hui.
(ATS/AGIR) - A type de biens similaires, les consommateurs sont toujours enclins à débourser davantage pour un produit helvétique. Ainsi, selon l'étude "Swissness Worldwide 2016", menée par l'Université de St-Gall, l'agence de conseil en marketing htp St. Gallen et l'agence de communication Jung von Matt/Limmat, dévoilée aujourd’hui, ils sont par exemple prêts à payer moitié plus en ce qui concerne le fromage. Sur les sept groupes de produits examinés, les fabricants de produits suisses affichent une majoration de prix de 40%, les biens de luxe arrivant en tête du classement avec 100%. Les biens de consommation affichent des prix plus élevés de 5% à 20%. Cependant, la mesure dans laquelle un client est disposé à payer dépend en grande partie de son origine. Ainsi, les plus grands fans de la marque suisse viennent de Suisse et des pays émergents comme la Chine, le Brésil, l'Inde et la Russie. Grâce à des données de l'institut de Recherches et d'études des médias publicitaires (REMP) et à un sondage mené auprès de 200 entreprises suisses, les auteurs de l'étude ont également examiné le regard des habitants suisses sur le Swissness. Il en ressort que le nombre de clients sensibles au Swissness a progressé de 3% depuis 2013, à 72%. Ce résultat contraste nettement avec le tourisme d'achat, qui a entraîné ces dernières années une baisse des ventes de produits suisses. Les auteurs de l'étude expliquent avant tout ce contraste par l'effet d'aubaine que peuvent constituer les achats à l'étranger. Les Suisses traversent ainsi la frontière principalement pour acheter des produits d'importation tels que les cosmétiques, les détergents, les chaussures et les vêtements. Pour que le voyage en vaille la peine, ils en profitent alors pour acheter de la nourriture. Les producteurs helvétiques de fromage, de légumes ou de viande sont donc aussi victimes des prix excessifs d'importation en Suisse. Stephan Feige, co-auteur de cette étude menée auprès de 7914 personnes dans 15 pays, estime "importants" les dégâts collatéraux. Il ressort également du sondage que la moitié des entreprises interrogées disent n'avoir encore adopté aucune stratégie liée au Swissness. Et même 27% d'entre elles n'ont pas encore évalué si elles devaient procéder à des ajustements pour répondre aux nouvelles prescriptions.
Auteur : ATS/AGIR
