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Mise à mort des buffles et gros taureaux
07.03.2018 – L’OSAV et la faculté Vetsuisse de l’Université de Berne ont développé nouvel appareil d'étourdissement à balles, beaucoup plus fiable.
(AGIR) - L’étourdissement des buffles et des gros taureaux peut s’avérer compliqué en raison de la particularité anatomique de l’os crânien, particulièrement résistant, de ces animaux de rente. De ce fait, explique l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) aujourd’hui dans un communiqué, les pistolets à tige perforante ne permettent pas toujours d’obtenir un résultat satisfaisant. Les abattoirs étourdissent donc le plus souvent ces animaux à l’aide d’une arme de poing. Si le calibre de l’arme est adapté, cette méthode peut remplir les exigences d’un étourdissement correct. Cependant, si le tir rate, cela comporte un risque pour les collaborateurs des abattoirs et les animaux, explique l’OSAV. Afin de garantir un étourdissement correct et d’améliorer la sécurité des collaborateurs des abattoirs et des animaux, l’OSAV et la faculté Vetsuisse de l’Université de Berne ont lancé un projet d’étourdissement plus efficace et plus fiable. Des analyses anatomiques et balistiques ont ainsi été réalisées et les appareils d’étourdissement existants ont fait l’objet d’une étude. Les résultats ont permis de créer un appareil à balles avec des munitions adaptées. Il est placé directement sur la tête de l’animal, ce qui permet de mieux contrôler l’angle d’impact dans le crâne et garantit que le projectile ne ressorte pas de la boîte crânienne. Si l’étourdissement est raté, il est possible de tirer une deuxième fois, car l’appareil dispose de deux canons, précise l’OSAV.
Et le communiqué de préciser que les premiers buffles, élevés pour leur viande et leur lait, utilisé pour la fabrication de mozzarella de bufflonne, ont été introduits en Suisse en 1996 et que, depuis, leur nombre a fortement augmenté. Cela d’autant plus qu’ils sont également bien présents dans les réserves naturelles, car leur mode de pâture ménage l’environnement naturel et entretient le paysage. Aujourd’hui, souligne enfin l’OSAV, le nombre de buffles abattus atteint quelques centaines par an. Informations auprès de l’OSAV (media@clutterblv.admin.ch ).
Auteur : AGIR
