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Mortalité des abeilles
07.06.2011 – Approche multifactorielle privilégiée
La mortalité des colonies d'abeilles reste largement inexpliquée malgré toutes les recherches entreprises. Il vaudrait mieux privilégier l'approche multifactorielle pour comprendre le phénomène, ont indiqué lundi des experts réunis à Paris. Trente pour cent de la production de plantes alimentaires dépendent de la pollinisation, dont 80% est effectuée par les abeilles. Dennis Van Engelsdorp, chercheur de l'Université de Pennsylvanie, coordonne les groupes de travail sur le syndrome d'effondrement des colonies aux Etats-Unis. "On a identifié 64 variables différentes, allant des pesticides aux modifications génétiques et agents chimiques, mais nous n'avons pas pu trouver LA solution" qui expliquerait le phénomène, selon lui. "Le problème est complexe: il y a une interaction entre différents facteurs qui exacerbe l'ensemble du phénomène", selon l'expert américain. Un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) a recensé en mars dernier une douzaine de facteurs pouvant expliquer la mortalité des abeilles surtout dans les pays industrialisés du nord: les pesticides, la pollution de l'air, la réduction du nombre de plantes à fleurs et d'apiculteurs, et un parasite mortel tuant uniquement les abeilles de l'hémisphère nord.
Auteur : Agir
