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Politique
27.04.2018 –
Libre-échange
Johann Schneider-Ammann sera en déplacement dans les quatre Etats du Mercosur (Brésil, Paraguay, Uruguay et Argentine) du 29 avril au 5 mai.
(ATS/AGIR) - La mission du chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Johann Schneider-Ammann dans les quatre Etats du Mercosur vise principalement à dynamiser les négociations sur un accord de libre-échange entre le Mercosur et l'AELE. Le chef du DEFR se rendra tout d'abord à São Paulo, précise aujourd’hui un communiqué. Il y rencontrera notamment le gouverneur de l'Etat éponyme, ainsi que le négociateur en chef brésilien au titre des négociations de libre-échange entre le Mercosur et l'UE. Cette visite sera en outre l'occasion pour le Ministère brésilien de la science, de la technologie, de l'innovation et de la communication, ainsi que pour le Secrétariat d'Etat (suisse) à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), de signer un plan d'action conjoint sur la coopération en matière de recherche. Ce plan court jusqu'à 2020. A Asunción, la capitale paraguayenne, le conseiller fédéral s'entretiendra avec les ministres de l'industrie et du commerce, de l'économie, de l'agriculture et des affaires étrangères. A Montevideo (Uruguay), il discutera avec les chefs de l'industrie, des affaires étrangères, ainsi que de l'économie et des finances. Dernière étape du voyage latino-américain de Johann Schneider-Ammann, Buenos Aires sera l'occasion de rencontres avec les ministres des affaires étrangères, de la production et de l'agriculture. L'objectif est de "démontrer le caractère gagnant-gagnant d'un possible accord de libre-échange".
Pour mémoire, le Brésil est le principal partenaire économique de la Suisse en Amérique latine, avec un volume d'échanges commerciaux de l'ordre de 3,3 milliards de francs (en 2017). Quant à l'Argentine, elle arrive en troisième position (derrière le Mexique), avec 2 milliards (en 2016).
Politique - Johann Schneider-Ammann ne briguera pas de nouveau mandat en 2019Avant de quitter ses fonctions, le conseiller fédéral affirme vouloir mettre sur pied une bonne politique agricole en collaboration avec le monde paysan.
(ATS/AGIR) - Dans une interview accordée vendredi à la NZZ, Johann Schneider-Ammann informe qu’il ne briguera pas de nouveau mandat. Il affirme avoir "un point de repère clair, à savoir la fin de la législature en 2019". Mais il veut encore mettre sur pied une bonne politique agricole en collaboration avec le monde paysan. Alors qu’il s'apprête à s'envoler pour l'Amérique du sud, le conseiller fédéral a toutefois rencontré dimanche dernier le président de l'Union suisse des paysans (USP) Markus Ritter. Une nouvelle rencontre est prévue avant la session d'été. La réforme agricole devrait être discutée au Parlement en juin, avant le lancement de la procédure de consultation. Le message serait soumis aux Chambres fédérales en été 2019 pour que le texte entre en vigueur en 2022. Le débat au National s'annonce toutefois houleux, sa commission de l'économie souhaitant que le Conseil fédéral revoie sa copie et adapte son calendrier. Selon elle, les futurs accords de libre-échange ne devraient pas être englobés dans la réforme de la politique agricole. Johann Schneider-Ammann ne se dit pour l'instant pas prêt à reculer, il mise sur la sagesse du Conseil des Etats qui pourrait jouer la carte de l'apaisement ensuite.
Il y a d'autres sujets d'énervement du côté agricole, comme la réforme de l'institut de recherche Agroscope. Le Conseil fédéral envisage de centraliser sur le site de Posieux (FR) l'établissement actuellement dispersé sur douze sites et de lui couper 20% de budget. Les frais d'exploitation devraient être réduits au profit d'une concentration sur la mission de recherche. L'USP craint jusqu'à 600 suppressions de postes et a remis en cause les intentions et l'absence de concertation des parties concernées.
Auteur : ATS/AGIR
