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Protection de la Venoge
22.03.2018 – Le Conseil d'Etat vaudois veut engager une nouvelle série de mesures.
(AGIR) - Acceptée par le peuple en 1990, la protection de la Venoge est inscrite dans la Constitution vaudoise et fait l'objet d'un Plan de protection. Elle s'est déjà traduite par deux crédits-cadres adoptés en 2003 et 2009. Le Conseil d'Etat soumet une nouvelle enveloppe au Grand Conseil afin de financer la mise en œuvre d'une troisième série de mesures prioritaires. Doté de 5,4 millions de francs, ce crédit-cadre comprend la construction et la mise à jour de six aménagements piscicoles entre Denges et La Sarraz. Ces réalisations, additionnées à celles des précédents crédits, rétabliront la continuité piscicole du lac Léman jusqu'à la Tine de Conflens. L'objectif est de permettre aux poissons lacustres de rejoindre des frayères naturelles qui ne leur étaient plus accessibles depuis des décennies. Parmi les mesures prioritaires envisagées figure également un plan de lutte contre les plantes néophytes, en particulier la renouée du Japon et l'impatiente glanduleuse. Celles-ci ont fortement progressé au cours des dernières années et présentent un risque important de dissémination dans l'ensemble du bassin versant du cours d'eau.
L'enveloppe soumise au Grand Conseil prévoit aussi différentes mesures de renaturation et d'entretien de berges boisées, ainsi que la revalorisation biologique d'une parcelle acquise par l'Etat de Vaud en bordure de la Venoge, à Penthaz. Elle comprend enfin le financement de plusieurs études, lesquelles doivent analyser différentes opportunités de renaturation le long de la rivière, le réaménagement de son embouchure, le suivi de l'assainissement des rejets polluants et la faisabilité du raccordement des stations d'épuration de Senarclens, Vullierens et Colombier sur celle de Bremblens.
Auteur : AGIR
