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Quand les clôtures deviennent des pièges mortels pour les animaux
07.01.2011 – Si elles ne sont pas enlevées ou posées au sol après la pâture, les clôtures peuvent devenir des pièges mortels pour les animaux sauvages. En Valais, des agriculteurs, des forestiers et des chasseurs misent sur le dialogue et apportent des solutions concrètes.
Pas une année ne se passe sans que des bêtes soient prises au piège dans des treillis métalliques, des filets synthétiques et autres barbelés abandonnés ou encore utilisés comme parc à bovins ou à moutons. Les animaux restent accrochés par les pattes, le cou, les hanches ou les cornes jusqu'à ce que mort s'en suive ou sont dévorés vivants par les renards. Les chevreuils paient le plus lourd tribut. Bien que plus gros et plus grands, les cerfs et les bouquetins sont aussi touchés. Aucune statistique ne permet d'évaluer précisément l'ampleur du problème. "Nous savons toutefois que chaque année, du gibier est ainsi pris au piège", indique Peter Scheibler. Le chef du service valaisan de la chasse et son équipe s'appuient sur la législation pour agir. Elle stipule que dès la fin de la pâture, le fil de fer barbelé doit être retiré ou posé au sol. La loi sur la chasse ne mentionne rien en revanche sur les autres types de clôture. L'ordonnance sur les contributions d'estivage complète en partie cette lacune en confirmant le caractère temporaire des filets sur les alpages.
Auteur : Agir
