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Risques environnementaux liés aux produits phytosanitaires
28.07.2014 – L’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) a défini de nouvelles mesures destinées à réduire les risques liés à l’utilisation de PPh et à renforcer la protection des eaux de surface et des biotopes.
(AGIR) - Selon les estimations, les rendements des cultures de la planète seraient inférieurs de 30 à 40 % aux volumes actuels sans une protection contre les organismes nuisibles. C'est pourquoi il est indispensable de protéger les cultures agricoles pour assurer la production de denrées alimentaires. Les mesures phytosanitaires préventives (culture de variétés résistantes, vaste assolement, etc.) et les mesures directes (désherbage mécanique, technique de confusion sexuelle à l'aide de phéromones, etc.) étant souvent insuffisantes, il est nécessaire de recourir à des PPh, informe l’OFAG aujourd’hui dans un bulletin d’information. Dans le cadre de la procédure d'homologation suisse, les PPh sont soigneusement examinés selon des directives reconnues à l'échelle internationale et sur la base des connaissances actuelles. Les instructions actuellement appliquées lors de la procédure d'homologation suisse pour réduire les risques découlant de l'application de PPh ont été remaniées et complétées par de nouvelles mesures visant à protéger les eaux de surface des effets d'éventuelles dérives. Ces prescriptions portent désormais aussi sur les risques de dérive pour les biotopes, informe l’OFAG. Les nouvelles instructions sont en vigueur depuis fin 2013. Il est prévu d'introduire d'autres mesures pour réduire les risques de ruissellement. Il est prévu, précise encore l’OFAG, d'examiner dans les années à venir de nombreuses autres substances actives et les produits phytosanitaires qui en sont issus.
Auteur : AGIR
