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Technologies de production électrique
09.11.2017 – Le photovoltaïque présente le plus fort potentiel de développement, selon l’Office fédéral de l’environnement.
(ATS/AGIR) - Les installations photovoltaïques offrent le plus grand potentiel de développement à l'horizon 2050. Et le coût de l'énergie solaire devrait diminuer de moitié, selon une étude réalisée par l'Institut Paul Scherrer (PSI) et publiée aujourd’hui par l'Office fédéral de l'énergie. Si l’étude se penche sur le potentiel, le coût et l'impact environnemental des technologies de production d'électricité, l'analyse ne prend toutefois en compte que les installations photovoltaïques sur toiture. Les éoliennes présentent aussi un fort potentiel de développement à moyen (2035) et long terme (2050). Quant à la production d'électricité par la géothermie profonde, "elle pourrait aussi posséder un potentiel considérable, mais cette option est grevée de grandes incertitudes techniques". La "grande hydraulique" recèle pour sa part un certain potentiel de développement qui dépendra cependant du cadre économique et politique. "Il ne faut plus s'attendre à des progrès technologiques substantiels, mais à des gains d’efficacité en cas de rénovation", d'après les auteurs de l'étude. Le potentiel des petites centrales hydrauliques est, lui, relativement faible. Au chapitre des coûts des différentes technologies, les résultats indiquent que la force hydraulique et l'électricité fossile seront plus chères d'ici 2050, tout comme les installations de couplage chaleur-force au bois (CCF) et celles de biogaz agricoles. En revanche, les coûts de revient du photovoltaïque devraient diminuer de moitié, et ceux de l'éolien baisser également. Alors que la production d'un kilowattheure (kWh) par une petite installation (10 kW) coûte aujourd'hui entre 18 et 31 centimes, elle devrait coûter entre 8 et 19 centimes d'ici 2050. Troisième et dernier aspect envisagé par l'étude, l'impact environnemental. D'après les chercheurs, "pour la plupart des technologies, on peut supposer que les émissions de gaz à effet de serre diminueront d'ici 2050". Sauf pour la force hydraulique et l'énergie nucléaire, qui n'offrent guère de potentiel de réduction. En outre, la raréfaction des ressources disponibles risque même de provoquer une hausse des émissions pour les centrales au gaz naturel et à charbon.
Auteur : ATS/AGIR
