Main Content
Travailler le sol de manière bio réduit les gaz à effet de serre
08.06.2011 – Grâce à l'agriculture biologique, il paraît possible de réduire à zéro le bilan de gaz à effet de serre des cultures.
Une étude à long terme d'un institut de recherche soutenu par la Confédération montre des résultats "très encourageants", écrit mercredi le FIBL. Un travail réduit du sol et l'apport d'engrais naturels entraînent une augmentation de la teneur en humus de 17%. Or c'est l'humus qui fixe dans le sol le gaz carbonique (CO2) nocif au climat, a indiqué l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FIBL) en présentant pour la première fois au public dans une ferme de Aesch (BL) ses recherches entamées en 2002. L'augmentation de la teneur en humus de 17% permet de réduire l'impact sur le climat de 2 tonnes d'équivalent-CO2 par hectare et par an. Les coûts de production étant constants, la méthode testée à Frick (AG) est aussi rentable financièrement. Pour le directeur de l'étude du projet "Grandes cultures et cultures maraîchères climatiquement neutres", Paul Mäder, le travail réduit du sol favorise sa fertilité et préserve le climat sans entraîner de frais supplémentaires pour l'agriculteur, et sans apport d'aucun engrais ni herbicide chimique.
Auteur : Agir
