Main Content
Troisième correction du Rhône
15.06.2018 – Le départ du responsable de l'accompagnement agricole de la 3e correction du Rhône inquiète le Grand Conseil valaisan. Il a chargé aujourd’hui la Commission de gestion (Cogest) de s'assurer de la continuité du projet d'accompagnement.
(ATS/AGIR) - Le chef adjoint Léonard Dorsaz et le service valaisan de l'agriculture se sont séparés avec un accord à l'amiable qui reste confidentiel. Des députés Verts et de droite du Grand Conseil craignent que le départ du numéro deux moins de deux ans après son engagement n'entraîne une rupture de l'accompagnement agricole de la 3e correction du Rhône. Leur motion urgente, qui n'a pas été combattue, demande que la Cogest se saisisse du dossier. Dans son rapport, cette dernière devra constater s'il existe ou non une vision commune de l'accompagnement agricole entre les différents services et départements concernés. Elle devra aussi se pencher sur la circulation et la transparence des informations et sur la poursuite du projet d'accompagnement. "On sait que l'agriculture est l'un des secteurs-clés impactés par la troisième correction du Rhône, et on connaît l'historique tumultueux entre le projet R3 et le monde agricole", soulignent les auteurs de la motion.
Christophe Darbellay, chef du département de l'économie et de la formation, a pris acte de la volonté du Grand Conseil de saisir la Cogest. Il a toutefois affirmé que les services et départements concernés travaillent déjà sur les points soulevés et les objectifs visés par les motionnaires, et que tout "sera réglé prochainement", notamment par le biais d'une convention. Marianne Maret, présidente de la Cogest, a tenu à titre personnel à rappeler les nombreux autres dossiers sur lesquels la Cogest doit livrer un rapport, citant notamment l'A9 et le mercure. "Nous ferons le maximum pour rendre un rapport dans le meilleur délai possible", a-t-elle précisé.
Auteur : ATS/AGIR
