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Victimes des placements abusifs
01.07.2014 – La Table ronde exige un fonds de solidarité et une rente ad hoc.
(ATS/AGIR) - Un an après sa création, la Table ronde pour les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance et de placement extrafamiliaux a rendu aujourd’hui un rapport, doublé d'un catalogue de mesures. Elle s'est attachée à trouver des solutions en faveur des personnes ayant subi jusqu’en 1981 les effets de "ce chapitre sombre de l'histoire suisse". Ces dernières devraient obtenir non seulement un geste financier en signe de reconnaissance du tort subi mais aussi un supplément à la rente AVS. La table ronde des milieux intéressés demande également l'accès aux documents officiels et la création de mémoriaux à travers le pays. "Même si l'argent ne peut pas effacer les torts infligés, il est important d'octroyer des prestations financières aux personnes concernées". Il ne s'agit pas d'une faveur, mais un moyen de reconnaître les injustices commises et de témoigner de la solidarité, a précisé le délégué aux victimes Luzius Mader devant la presse. Nombre de personnes placées de force chez les paysans, dans des homes ou dans des prisons ont travaillé sans rémunération et ont été privées de cotisations AVS. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga s'est félicitée du travail effectué en si peu de temps et entend soumettre au Conseil fédéral une proposition pour la suite des travaux dans les plus brefs délais, ont annoncé ses services. La Table ronde espère qu'un projet précis sera mis en consultation au début de 2015.
Auteur : ATS/AGIR
