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Vidéo-surveillance dans les abattoirs français
29.05.2018 – Bardot écrit à Macron pour lui faire part de son indignation face à la décision de l’Assemblée nationale de voter pour une «simple expérimentation de la vidéo-surveillance dans des établissements volontaires».
(ATS/AGIR) - L'ancienne actrice française et militante de la cause animale Brigitte Bardot a écrit lundi au président français Emmanuel Macron. Elle lui a dit son écœurement, après le refus de l'Assemblée nationale d'imposer la vidéo-surveillance aux abattoirs qu'elle préconisait. Les députés français ont en effet voté dans la nuit de dimanche à lundi le principe d'une simple expérimentation de la vidéo-surveillance dans des établissements volontaires. "Ce week-end, votre majorité a rejeté les attentes d'une majorité de Français, trahissant au passage vos engagements de campagne", écrit l'ancienne actrice, pour qui "l'Assemblée s'est transformée en un pitoyable théâtre de Guignol où le ministre (de l'Agriculture) Stéphane Travert (...) a balayé tous les amendements progressistes pour ne surtout rien modifier des scandaleuses conditions d'exploitation des animaux en France". "Monsieur le Président, tout cela est écœurant, vous avez le pouvoir d'agir et vous restez inactif face à la souffrance des animaux", dit-elle dans sa lettre ouverte, ajoutant que "la société n'est nullement défendue ni même représentée par votre gouvernement aux ordres des chasseurs et de la FNSEA" (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles).
Avant l'examen du projet de loi agriculture et alimentation en France, Brigitte Bardot avait produit une petite vidéo pour réclamer une obligation de mise en place de caméras dans les abattoirs.
Auteur : AGIR
