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Les articles d'AGIR
L’organisation franchit le cap des vingt ans !
«Ce soir de mars 1995, 500 curieux ont écouté Stéphane, Luc et Marcel faire de la science-fiction! Le premier a parlé de la loi Eco’Prest et de ponction dans les paiements directs pour financer des contrôles; le deuxième a prophétisé la suppression de garantie des prix et des prises en charge, une frontière perméable et un avenir lié exclusivement aux compensations écologiques, quant au troisième, il a défini le rôle du contrôleur en le comparant à un service diplomatique…». Ces propos de Pierre-André Tenthorey ont déclenché des sourires entendus dans l’assemblée mais ils ont aussi fait écho à des dossiers et des souvenirs pas trop amusants…
En 2015, on parle toujours des contrôles…
Revenant à l’actualité sans fioritures, le président a présenté le rapport d’activité, en signalant que le comité de la PIV s’est penché sur la mise en place, avec l’introduction de la PA 2014-2017, des nouveautés en matière de contrôle. Elles concernaient notamment la contribution à la qualité du paysage et la contribution à la production de lait et de viande basée sur les herbages (PLVH) qui vise à encourager les exploitants nourrissant leur bétail essentiellement à partir d’herbages.
Concernant les contrôles effectués l’année dernière auprès des quelque 2000 membres que compte la PIV, quelques exploitations ne répondent pas entièrement aux exigences requises. Et Pierre-André Thenthorey de souligner «qu’un tout petit peu de bonne volonté aurait pourtant souvent suffi à corriger le tir». Mais de rassurer aussitôt l’assemblée en soulignant que la centaine d’écarts à la règle démontre que l’immense majorité des agriculteurs et éleveurs travaille avec sérieux.
A propos d’énergies renouvelables…
A l’issue de la partie statutaire, l’assemblée a écouté Vanessa Ménétrier, de ProConseil, qui a parlé de l’avenir des énergies renouvelables en agriculture face à une situation économique instable. En préambule, elle a rappelé que les deux tiers de l’électricité produite en Suisse proviennent des centrales hydrauliques, 36% environ des centrales nucléaires et 3% sont issus des énergies renouvelables, avec un objectif à 20% d’ici 2050.
Dans un contexte économique influencé par un marché volatile, Vanessa Ménétrier conseille aux agriculteurs de se préoccuper d’abord des économies d’énergie réalisées au quotidien sur l’exploitation en améliorant, par exemple, les outils de travail et les équipements ou en favorisant la construction de bâtiments à basse consommation. Sans oublier Eco-Drive, qui permet de mieux connaître les caractéristiques de son tracteur ce qui aide à optimiser son utilisation et donc économiser la consommation de carburant.
Sur le plan de la production d’énergie, les options les plus intéressantes pour les agriculteurs désireux de se profiler dans ce marché sont notamment le photovoltaïque qui rencontre un grand succès, le biogaz, en développement mais assez lourd à installer, et le bois énergie. Cette dernière possibilité répond à plusieurs objectifs d’économie d’énergie et, en Suisse, le bois ne manque pas.
AGIR
