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Les articles d'AGIR
Rencontre du savoir-faire et du savoir-vivre !
Fidèle à la tradition, la présidente a donné le ton et l’assemblée générale de l’APV a commencé par la chanson de l’association. Une chanson bien dans l’esprit des paysannes puisqu’elle met en évidence la solidarité et le travail mais aussi l’amitié et le plaisir d’être ensemble. Toutes les activités de l’association et les rapports des différentes commissions spécialisées, souvent plein d’humour (cuisine, couture, exploitantes et sport), sont empreints de ces valeurs. Un constat que le Président du Grand Conseil vaudois a ainsi résumé: « Par le biais de vos nombreuses activités et des cours que vous donnez, vous transmettez non seulement votre savoir-faire mais aussi votre savoir-vivre ».
Fondée il y a plus de 80 ans, l’Association des paysannes vaudoises est toujours en adéquation avec les buts qu’elle s’était donnés : favoriser le rapprochement et la compréhension entre les milieux citadins et ruraux ; promouvoir les produits du terroir ; défendre les intérêts agricoles.
Forte actuellement de 6'456 membres, paysannes et femmes rurales s’engagent sur tous les fronts et sont de véritables ambassadrices du monde agricole: de la promotion de l’huile de colza à celle du jus de pommes, en passant par la défense du statut de la paysanne et l’enseignement professionnel, sans oublier les traditionnels cours de cuisine et conférences. Une grande partie des membres a des liens directs avec l’agriculture. Cependant dès ses débuts, les non-paysannes ont été admises dans les rangs de l’APV, apportant ainsi enrichissement et élargissement des activités.
Une aide concrète !
Parmi les nombreuses tâches assumées par les paysannes, le Service rural d’entraide (SRE) est certainement emblématique. Regroupé il y a quatre ans avec le dépannage agricole de Prométerre sous la bannière de TerrEmploi, ce service fournit, avec la collaboration et le soutien de l'Association des paysannes vaudoises, une aide aux agricultrices en incapacité de travailler. Il s’agit concrètement de la préparation des repas, des travaux de nettoyage, de la lessive et du repassage, de la garde d'enfants, ou encore de l'entretien du jardin… Comme l’a précisé Anne Chevalley dans son rapport sur le SRE : « Grâce à l’acquis d’une vaste expérience, les aides rurales ont apporté une aide pratique et morale en effectuant 6'660 heures de dépannage, parmi lesquelles 5'523 par des exploitantes, actuelles ou anciennes ». Des qualités mises en évidence à l’occasion des remerciements à Monique Decrausaz, responsable du secteur Jura-Nord vaudois et Broye-Vully, active depuis 1992 et qui a souhaité être relevée de cette fonction : « Ceux qui ont eu l’immense plaisir de faire la connaissance de Monique ont compris le vrais sens du mot « entraide », ils ont aussi rencontré une personne prête à tout mettre en œuvre pour vous aider à faire face à vos difficultés ».
AGIR
